Taux de revalorisation du PERP en baisse en 2015
SCPI | 2 min. de lecture
Souvent le PERP est assimilé à un contrat d’épargne classique alors que ce n’est pas outil de placement traditionnel.
Le PERP touche à la fois à l’épargne, à l’optimisation fiscale, à la retraite et à la prévoyance.
En juillet dernier l’’ACPR (autorité de contrôle prudentiel et de régulation) a émis un rapport au sujet des taux de revalorisation des contrats d’assurance-vie. Si ces derniers ont été jugés trop élevés ce n’est pas le cas pour les PERP qui affichent des taux de revalorisation nets moyens aux alentours des 2,22% contre 2,54% en 2014.
Quelle est l’explication de ce chiffre ? L’autorité de contrôle prudentiel et de régulation avance une explication : les bancassureurs dictent ce comportement en proposant de façon, historique, des taux inférieurs aux taux moyens. En 2015, cette différence est frappante car elle affiche 36 point de base en moins.
Ce qu’il faut comprendre c’est que ces fameux bancassureurs gèrent 62% des provisions mathématiques en 2015. C'est largement au-delà des compagnies d’assurance qui représentent près de 36%. Quant aux mutuelles elles représentent moins de 1% de ces provisions mathématiques.
En revanche, il est marquant de voir qu’aucun organisme de prévoyance n’a commercialisé dans l’échantillon cible.
En tout, c’est 81% des provisions mathématiques de ces contrats qui ont été revalorisées en 2015 à un taux égal à 2% a minima. En 2014, 99% de ces mêmes provisions avaient des taux supérieurs à 2%. Seulement 18% en 2015 ont eu des taux de revalorisation supérieurs à 2,5% alors que c’était 71% en 2014.
Finalement, si on regarde de façon globale c’est 57% des provisions mathématiques de qui ont été revalorisées entre 2% et 2,5% en 2015 contre 28% en 2014.
Tout cela n’empêche pas en revanche de voir la collecte sur le PERP augmenter en 2015 pour approcher les 13 milliards d’euros.
Le PERP reste un outil, aujourd’hui intéressant notamment pour les personnes étant dans des tranches à 41% et 45%. Il faut donc se rapprocher d’un conseiller en gestion de patrimoine indépendant pour réussir à optimiser sa stratégie fiscale et patrimoniale.
