SCPI : faut-il encore investir en 2013 ?
SCPI | 2 min. de lecture
Les SCPI ont servi une rentabilité moyenne de 5,7% en 2012, ce qui en fait une des classes d'investissement les plus rentables du marché. En effet, alors que les contrats d'assurance-vie en fonds euros ont vu leur rentabilité chutée durant ces dernières années (rentabilité moyenne des fonds euros inférieure à 3%), les SCPI ont continué à servir une rentabilité stable supérieure à 5%. En conséquence, de plus en plus de Français optent pour cette solution.
Mais qu'en est-il réellement, quelles sont les perspectives à venir pour la «pierre-papier» ?
Prévision de rentabilité en baisse pour 2013
Les SCPI ne font pas exception à la règle dans un contexte économique perturbé et les prochains exercices s'avèrent plutôt difficiles. Ainsi Frédéric Puzin, président de la société de gestion de SCPI Corum Asset Management insiste sur le fait que les biens les plus sûrs sont extrêmement convoités comme les bureaux «prime» des centres d'affaires parisiens tels que la Défense. Puisque la demande se concentre sur les mêmes actifs, les prix ont tendance à augmenter, ce qui diminuerait à terme les rentabilités servies aux investisseurs. Sachant que le climat est toujours aussi morose côté locataire, les taux de vacances et d'impayés vont avoir tendance à légèrement augmenter.
Compte tenu de ce contexte, les épargnants sont invités à rester prudent en mutualisant leurs investissements en SCPI et en tablant sur des rentabilités plus faibles que les 5,7% de 2012.
La SCPI restera un très bon placement anti-crise
Cependant, les SCPI continueront à servir des rentabilités proche de 5% ce qui restera intéressant par rapport au risque encouru. Les SCPI, en investissant très majoritairement sur des bureaux et commerces plutôt que de l'immobilier d'habitation (80%-20%) car l'immobilier professionnel est plus porteur, resteront rentables.
De plus, le ticket d'entrée est modéré (quelques milliers d'euros) et convient donc à la plupart des investisseurs potentiels. Enfin, les soucis de gestion qu'un investisseur peut rencontrer dans l'immobilier en direct sont minimisés et les risques d'impayés réduits car mutualisés par le nombre de locataires.