OPCI et SCPI : poursuite de la forte croissance
OPCI | 2 min. de lectureLe cabinet PricewaterhouseCoopers (Pwc) a tenu sa conférence annuelle sur les investissements en Organisme de Placement Collectif Immobilier (OPCI) et en Société Civile de Placement Immobilier (SCPI) devant une large assistance, témoignant du succès et de la confiance des épargnants envers ces placements, corrélés à l’immobilier.
Pwc, cabinet d’audit et de conseil reconnu dans le milieu, en tant que membre du Big Four, a publié à cette occasion ses Pocket Guide. Il s’agissait de la septième édition pour les OPCI et la deuxième édition pour les SCPI.
Chacun de ces deux guides contenaient une préface rédigée par l’Association Française des Sociétés de Placement Immobilier (l’ASPIM) et l’Association Française de la Gestion financière (AFG), ce qui témoigne de l’intérêt grandissant portés aux présentations et résultats publiés par Pwc.
Point sur les OPCI
Créé il y a huit ans, les OPCI ont dans un premier temps, collecté environ 10 milliards d’euros sur les quatre premières années d’existence, collecte qui s’est accélérée pour une capitalisation totale de 46 milliards d’euros au 31 décembre 2014, mais une part moins importante d’OCPI grand public, limitée à 2 milliards d’euros.
Cette somme importante d’actifs sous gestion, permet aux OPCI d’occuper une part de 15% du marché de l’immobilier institutionnel.
M. Deschryver, associé chez Pwc, présente ce placement comme une solution principalement adaptée aux investisseurs institutionnels, que ce soit en France ou à l’étranger, même si il reste ouvert aux particuliers dans des proportions plus faibles.
Point sur les SCPI
Le placement en SCPI, solution qui privilégie les investisseurs particuliers, connaît une croissance en terme de collecte impressionnante, ces dernières années. Les premières SCPI ont, en effet, été créées dans les années 1960, pour une capitalisation totale depuis l’origine, de plus de 30 milliers d’euros. D’abord réservés aux fonds de placement, mais aussi aux banques qui cherchaient à placer efficacement leur trésorerie, les placements en SCPI sont devenues grand public, au début des années 2000. Aujourd’hui, la tendance s’est nettement accélérée avec 2,5 milliards de collecte en 2013 puis 3 milliards en 2014, soit prêt de 20% de la collecte totale sur les deux dernières années. Deux critères expliquent cet engouement : la rentabilité intéressante avec une moyenne légèrement supérieure à 5% sur un actif corrélé à l’immobilier et donc un risque et une volatilité nettement plus faible que les marchés financiers. La deuxième raison est conjoncturelle : grâce aux taux d’emprunts historiquement bas, l’effet de levier des placements souscrits par un prêt bancaire est optimum.
M. Deschryver met également en avant, la diversité des stratégies de développement des SCPI. En effet, certaines peuvent se spécialiser dans les bureaux, les commerces, les bâtiments de santé et le marché des séniors ou encore sortir des frontières pour investir en Europe de l’Ouest.