La pierre-papier: les idées reçues à oublier

La pierre-papier est un placement qui a du succès, et comme chez les célébrités, des rumeurs courent à son égard... Alors pour faire taire ces bruits de couloirs et mettre les choses au clair, voici les idées reçues de la pierre-papier à oublier :

"Il faut privilégier des SCPI dites «anciennes» par rapport à des nouvelles venues"

Bien évidemment, de «vieilles» Sociétés Civiles de Placement Immobilier apportent certaines garanties, elles ont «survécu» jusque-là, on connaît leur historique de rendement, de gestion, les performances passées (même si cela ne rime pas avec performance future), on sait donc «où l'on met les pieds». De plus, avec l'ancienneté vient l'expérience et leur connaissance du marché immobilier s'en trouve renforcée, amenant des investissements en théorie plus sécurisés et/ou plus performants.

Les «vieilles» SCPI ont traversé des crises importantes, cela met en évidence le fait que celles-ci sont capables de performer dans des cycles haussiers et baissiers.

Face à elles, les nouvelles SCPI ne manquent pas pour autant d'arguments... En effet,  elles se constituent un patrimoine récent en acquérant des immeubles aux dernières normes environnementales, ce qui évite ainsi de lourds travaux aux coûts élevés dans les années à venir... De plus, en investissant dans une jeune société, la possibilité de plus-value sur le prix de la part est non négligeable.

Bien évidemment une diversification entre anciennes et jeunes est conseillée. Se focaliser   uniquement sur des anciennes SCPI? Ce serait certainement une mauvaise stratégie.

"Il est nécessaire de concentrer son patrimoine sur Paris"

 Les biens parisiens sont très recherchés puisque la capitale constitue un marché très attractif, du fait de sa sécurité et de sa valeur. Un point intéressant, puisque cela limite fortement le risque de vacance de ses biens.

Cependant, la diversification est un des atouts les plus significatifs des SCPI. C'est pourquoi posséder un patrimoine uniquement situé sur une ville ou une région est quelque chose de risqué et donc moins judicieux. Une répartition des immeubles, des commerces, des bureaux, etc. dans toute la France est donc importante. Ainsi, disposer d'un portefeuille de biens immobiliers situés en Ile-de-France, à Paris ainsi qu'en province engendre mécaniquement une sécurisation plus forte de l'investissement.

"Les SCPI sont chères"

 Une idée reçue difficilement recevable, puisque la réalité est parfaitement inverse! En effet, lorsque l'on souhaite investir dans l'immobilier mais que l'on ne dispose d'une somme d'argent importante, avons-nous la possibilité d'acheter uniquement la cuisine d'un appartement, par exemple ? Bien sûr que non.

Mais avec les SCPI, il est possible de moduler presque à l'euro près la somme que l'on souhaite investir. Grâce au système de parts permettant d'acheter seulement une partie du parc immobilier de la Société Civile de Placement Immobilier, il est possible d'investir en immobilier quelque soit son budget : de quelques centaines d'euros à plusieurs millions, la SCPI rend l'immobilier à la portée de Monsieur Tout le Monde.

De plus, le rendement servi par les SCPI est presque systématiquement supérieur à un investissement en direct et il est important de souligner que cela permet de n'avoir aucune gestion à réaliser, pas de travaux à effectuer, pas de charge à payer. Bien souvent lorsque l'on fait le calcul, le rendement net en SCPI est supérieur à celui de l'investissement en direct. Une situation qui tombe finalement sous le sens, puisque les gestionnaires de SCPI sont des professionnels de l'immobilier, ce sont donc eux qui sont les plus à même de repérer les meilleurs biens aux plus forts potentiels...