Comment les FinTechs vont investir tous les métiers de la banque
SCPI | 2 min. de lectureLe développement du monde digital et de l'internet a sans aucun doute transformé nos vies et s'est aujourd'hui grâce à lui qu'une nouvelle génération de FinTech investissent les métiers de la banque au travers de tout nouveaux concepts et services.
Tour dabord, le crowdfunding, appelé également "financement participatif", est une technique de financement de projets de création d'entreprise utilisant internet comme canal de mise en relation entre les porteurs de projet et les personnes souhaitant investir dans ces projets. Pratique ancienne, elle fait l'objet actuellement d'un large engouement en raison de sa simplicité de fonctionnement et des difficultés que rencontrent certains créateurs à trouver des financements. Le financement participatif s'intéresse à toutes les sortes de projets. Généralement, les sites de mise en relation sont thématiques : projets culturels, sociaux, environnementaux, innovants, numériques, etc. Différentes formes d'apports sont offertes aux investisseurs: un don modique appelé aussi "présent d'usage". La rémunération de l'épargnant est alors sans contrepartie financière. Ce peut être aussi une participation aux fonds propres de la société créée. La rémunération de l'épargnant se fait alors par les dividendes ou par la plus-value réalisée lors de la cession des titres.
Le prêt de particulier à particulier est lui un phénomène d'envergure mondiale née aux Etats-Unis puis repris au Royaume-Uni. Le système s'appuie sur le principe de la tontine. Ce système de prêt fait intervenir des acteurs différents de ceux du système bancaire traditionnel et repose sur la confiance : on passe ainsi d'un modèle strictement transactionnel à un modèle relationnel, organisé autour de plateforme web qui s'inspirent des réseaux sociaux. Le schéma est le suivant : un emprunteur s'adresse à un prêteur, généralement un proche (ami ou famille) afin de souscrire une demande de prêt. Cet acte se fait par l'intermédiaire et la supervision d'un tiers, une plateforme de p2p, qui fait alors figure de tuteur, et d'aide juridique.
La plateforme p2p en question fournit différents services, notamment un cadre juridique. Le service permet également la répartition de l'argent des prêteurs sur plusieurs emprunteurs, dans le but de minimiser les risques. Qu'il s'agisse d'une plateforme ayant pour vocation le développement économique (prêts collectés au nord pour distribuer des micro crédits au sud) ou jouant sur la proximité des acteurs (quand ils sont amis, ou de la même famille), le ressort fondamental de ces organisations est la confiance entre les différents acteurs. L'intérêt directement mesurable, si l'on peut dire, est que les taux de risque pour ces prêts sont plus faibles que pour un emprunt classique.
Enfin, l'essort du e-commerce a donné naissance à de nombreuses plateformes de paiements en ligne ainsi qu'a des monnaies virtuelles, notament le fameux Bitcoin, monnaie virtuelle universelle. Créé en 2009 par Satoshi Nakamoto, c'est un système monétaire autonome, qui n'a pas besoin de banques pour traiter les transactions ni d'une banque centrale pour créer de nouveaux bitcoins. Ces tâches sont prises en charge par une communauté d'utilisateurs dont les ordinateurs fonctionnent en réseau peer-to-peer. Par ailleurs, le Bitcoin remplit les fonctions traditionnelles de la monnaie. Il représente une unité de compte par laquelle on mesure la valeur d'un bien, d'un service ou d'un actif. Il facilite les transactions commerciales et il représente une valeur qui peut être stockée pour être utilisée dans le futur.