Le budget de la Sécu pour 2013 définitivement adopté
SCPI | 2 min. de lectureLundi 3 décembre 2012 était adopté le budget pour l'année 2013 de la sécurité sociale à l'Assemblée nationale. Les parlementaires étaient divisés, et l'UMP, l'UDI ainsi que le Front de gauche ont voté contre ce budget. A l'inverse, le PS ainsi que les radicaux de gauche et les écologistes ont eux, voté en faveur de celui-ci.
Mais le Parlement a tout de même définitivement adopté par un dernier vote ce PLFSS de 2013, fêtant ainsi le premier du mandat du Président François Hollande.
Un budget qui a fait débat
Le cheminement a été difficile, le Sénat ayant rejeté à deux reprises le projet de loi de financement. Les sénateurs communistes avaient fait échoué le projet le jeudi précédent, ne le trouvant pas (comme la première fois) «assez à gauche». Mais le vote à mains levées de l'hémicycle a fini par prévaloir. Et les députés UMP, UDI et Front de gauche durent se rendre à l'évidence, et admettre leur «défaite».
Le montant de ce budget
Le montant du budget dépasse largement celui de l'État avec 470 milliards d'euros, là où celui de l'État Français ne pèse «que» 370 milliards. Mais il prévoit de nouvelles recettes s'élevant à 5 milliards d'euros, pour tenter de baisser le déficit de l'assurance maladie à un montant plus faible de 11,4 milliards, et d'assurer à l'Ondam (Objectif National des Dépenses d'Assurance Maladie) une augmentation de 2,7% sur l'année prochaine.
De nouvelles taxes
Bien évidemment une hausse des taxes est prévue, et la bière ainsi que le tabac seront les premiers ciblés. Les retraités imposables mettront aussi la «main à la pâte» en étant mis à contribution dès le 1er avril. Les travailleurs indépendants et les artisans devront eux aussi subir une augmentation, mais cette fois-ci sur les prélèvements sociaux.
En 2013, les hausses du prix du tabac devraient rapporter 250 millions d'euros. Fait notable, cette fois, le tabac à rouler ne sera pas épargné, et verra augmenter son prix de 10%. La bière elle, fera face à 160% d'augmentation, ce qui permettrait d'amener 480 millions d'euros dans les caisses de l'État. Les boissons énergisantes devraient, quant à elles, voir leur prix augmenter de 50 euros par hectolitre, pour (selon le gouvernement) lutter contre le phénomène de «Binge Drinking».
Tous ces changements sont contestés, et certains les trouvent même très difficiles à avaler, ce qui explique très certainement les difficultés d'adoption du texte.