Assurance-vie : attention à la garantie plancher !
DIVERS | 2 min. de lectureL’assurance vie, un placement sur mesure
L’assurance vie est un contrat qui permet de profiter d’une fiscalité avantageuse. Ces avantages fiscaux en ont fait au fil des années le placement préféré des Français. Il est considéré comme un réel outil d’épargne et / ou de transmission.
Le principe d’un contrat d’assurance vie est de choisir son allocation et d’y fixer le niveau de risque (dont dépend souvent la performance).
L’investisseur aura le choix entre les fonds euros garantis (mais dont les assureurs ne veulent plus) ou les unités de comptes qui permettent une performance plus importante mais sur lesquelles il n’y a aucune garantie en capital.
Lorsque que l’investisseur ouvre un contrat dans l’objectif d’optimiser sa transmission (abattement de 152 500€ par bénéficiaire et par assuré si les versements sont faits avant 70 ans) et investi son contrat sur des unités de comptes, il se pourrait que son versement initial perde en capital et donc que les capitaux décès soient moins importants que les capitaux versés.
Il existe alors, sur option, une garantie plancher qui permet d’atténuer ce risque.
La garantie plancher, une sécurité optionnelle et pas optimale
Afin de se prémunir contre les éventuelles baisses des unités de comptes, les assureurs proposent une garantie plancher, qui sera fixée par les différents contrats, en fonction des primes versées. Cette garantie aura pour but de garantir le montant des capitaux décès en cas de moins-value du contrat.
Plusieurs points de vigilance tout de même : tout d’abord le montant de la garantie plancher qui est parfois très importante et parfois très faible.
L’âge de l’assuré peut aussi rentrer en ligne de compte pour la garantie plancher : au-delà d'un certain âge, la garantie ne fonctionne pas.
Cette garantie représente également un coût pour l’investisseur. En effet, le fait de souscrire à la garantie plancher de son contrat lui rajoute nécessairement des frais de gestion supplémentaires. Dans ce cas, s’il rachète son contrat en cours de vie ou que les capitaux décès de son contrat sont supérieurs aux primes versées, le montant des frais de gestion aura donc grevé une partie de son investissement.
Chaque situation est complexe, il est donc important de s’appuyer sur un spécialiste comme un conseiller en gestion de patrimoine indépendant avant de choisir son contrat, son allocation et les options de ce dernier.