3 règles pour investir en SCPI
INVESTIR-EN-SCPI | 2 min. de lectureVous souhaitez investir en SCPI, mais vous vous heurtez sur le point négatif de ces dernières, la fiscalité. Voici trois règles d’or pour optimiser vos placements.
Amoindrir la fiscalité
En effet, le principal inconvénient des SCPI est leur fiscalité. Les dividendes versés sont des revenus foncier et seront donc à ce titre imposés à votre TMI (tranche marginale d’imposition) plus prélèvements sociaux (CSG-CRDS) de 15,50%. L’imposition peut donc vite devenir un lourd handicape, atteignant au total jusqu’à 60,50%. Alors comment amoindrir cette fiscalité ? Il faut profiter de l’effet de levier du crédit, car oui, on peut financer à 100% des SCPI via le crédit, ainsi, comme tout placement immobilier, les intérêts d’emprunt sont déductibles des revenus fonciers, ce qui permet donc d’adoucir la fiscalité, pendant la durée du crédit. L’autre solution pour amoindrir cette fiscalité est de passer par des contrats d’assurance-vie. En effet, certains contrats permettent de loger des SCPI, en leur sein, ainsi, vous bénéficiez de la fiscalité des assurances-vie, qui donc au bout de huit ans, ont une fiscalité de 15,50% sur les plus-values et 7,50% après abattement de 4 600 euros pour un célibataire et le double pour un couple (soit 9 200€).
Les taux sont très bas
Les taux sont historiquement bas, d’où l’intérêt d’acheter des SCPI via le crédit et ainsi, utiliser l’effet de levier. Même si il est difficile de trouver une banque pour financer des SCPI, qui ne sont pas celles proposées par cette dernière, il existe des instituts purement de crédit pour lesquels il n’est pas nécessaire de domicilier vos revenus. Au final, en utilisant le crédit avec des taux autour de 2,50%, l’argent devient moins cher.
Diversifier ses investissements
Même si la SCPI est un investissement déjà diversifié, il est pertinent de mutualiser avec d’autres SCPI. En effet, les SCPI de bureaux et les SCPI de commerces ne réagissent pas de la même manière aux cycles économiques, les premières réagissant plus rapidement à la conjoncture économique, mais les deuxième seront plus défensives et résistantes en cas de crise économique. Il peut aussi être intéressant de diversifier en fonction de la taille des SCPI (la taille apportant une nouvelle mutualisation, les grosses capitalisations étant plus résistantes, et les petites plus dynamiques), des sociétés de gestions, de la localisation du patrimoine (certaines SCPI étant diversifiées sur l’Île-de-France, la province mais aussi sur l’Union Européenne). N’hésitez pas à vous faire aider par un conseiller en gestion de patrimoine qui pourra vous créer le meilleur portefeuille possible.